- +212 6 22 35 26 35
- contact@mindsetraining.com
« L’homme qui déplace une montagne commence par déplacer les petites pierres. »
Confucius
MINDSET TRAINING… LE BLOG…
Des informations et des éclairages utiles pour comprendre et agir… Mindset, Coaching, Développement Personnel, Neurosciences, Transformation
COACHING
POURQUOI IL FAUT TOUT ARRÉTER QUAND CA NE VA PAS !
20 mars 2023
A certains moments de notre vie, nous sommes assaillis par des circonstances particulières qui nous font sentir bloqués ou perdus. Une sensation que nous sommes dépassés peut ainsi s’installer petit à petit et nous couper de notre capacité à ressentir ce que notre fort intérieur essaie de nous dire. Parfois, il s’agit d’épreuves difficiles ou d’événements soudains à travers lesquels la vie vient nous challenger. Dans d’autres cas, c’est plutôt le sentiment de ne pas savoir où on va dans une vie routinière, qui vient nous perturber. Ce sont tous des moments bénis où nous devons saisir l’occasion de TOUT ARRÊTER… Tout arrêter pour prendre du recul, pour essayer de comprendre, pour défaire des schémas installés et changer d’angle de vision.
Avoir le sentiment d’être dépassé ou bloqué peut nous pousser à agir dans l’émotion et l’impulsivité ou encore à laisser en suspend des prises de décision vitales par peur de nous tromper.
Face aux épreuves, une série d’émotions et d’interprétations viennent brouiller notre vision des choses. Voilà ce qu’il ne faut surtout pas faire :
Succomber à la colère : sous l’emprise de la colère nous agissons dans l’impulsivité, parfois l’agressivité, au risque de faire du mal autour de nous et nous faire du mal à nous-mêmes. La tendance à la colère peut cacher la peur et l’anxiété du fait de ne pouvoir contrôler les choses, les gens.
Refuser ce qui arrive : s’entêter à nier l’évènement difficile ou la situation de blocage ouvre la voie à l’incompréhension et à une sensation d’être victime qui deviennent toutes deux un facteur d’aveuglement. Cela peut nous couper de la réalité et nous faire vivre dans une tourmente infinie qui peut s’avérer au bout d’un moment, aliénante.
Forcer les choses : essayer de vouloir tout régler pour nous et pour les autres, alors que plusieurs aspects du problème nous échappent. L’échec répétitif de nos tentatives peut mener à une déprime latente qui peut se muer en désespoir.
Culpabiliser : tout simplement parce que c’est l’un de nos sports inconscients favoris. Nous sommes les as de la culpabilité, je n’ai surement pas fait ce qu’il fallait… c’est à cause de moi, je n’ai pas vu ça arriver… je n’ai pas fait le bon choix… et la liste est longue. Ce sentiment pénalisant va directement entamer notre estime de nous-mêmes et nous faire faire des actes ou des concessions irréfléchis.
S’acharner à comprendre : s’accrocher à la logique représente une réponse des plus communes face aux événements inattendus. Elle émane du besoin de tout rationnaliser pour apaiser les fortes émotions qui nous traversent, mais cette réponse renforce parfois la frustration et nous pousse vers des angles de vue étriqués.
Parfois face aux épreuves difficiles, il faut s’arrêter. Lâcher prise et respirer.
Il est préférable de :
Accueillir les émotions négatives qui nous assaillent. Cela semble simple à dire mais cela se fait par le biais d’une attitude de calme et de sérénité, en reconnaissant que les émotions de colère ou de tristesse sont légitimes dans ces situations-là. Il faut les ressentir pleinement et les laisser nous envahir consciemment, ne pas réagir en mode pilote automatique. Évacuer les émotions violentes dans le calme nous permet de ne pas les bloquer au risque d’une manifestation explosive ultérieure et nous protège de la tendance à les exprimer violemment ; états dans lesquels nous pouvons malheureusement nous complaire par manque de solutions alternatives.
Accepter ce qui arrive : les épreuves font partie de notre expérience terrestre et représentent les challenges auxquels nous faisons face au quotidien bien qu’à des intensités différentes. Accepter cette vision des choses c’est vivre en harmonie avec les forces et lois universelles. Je vis des situations complexes, je gagne ou je perds, j’apprends quelque chose d’essentiel à mon évolution et j’avance. Tel est le processus que nous devons une fois pour toute intégrer.
Lâcher le contrôle : Respecter le fait que nous avons tous des limites ; nous ne pouvons pas avoir solution à tout et nous ne pouvons tout maitriser. Parfois, avoir l’humilité de courber le dos le temps que l’orage passe n’est pas une résignation mais une forme de résilience. S’acharner à intervenir pour sauver les autres, pour se sentir utile ou indispensable n’est pas toujours bénéfique. Il est des situations dans la vie où nous devons passer la main et reconnaitre que nous n’y pouvons rien, c’est ainsi.
Se responsabiliser : dans le sens où, identifier les limites de notre responsabilité nous sauve de la culpabilité. Quelles que soient les conséquences de nos actions nous devons les assumer. S’acharner sur nous-mêmes et nous incriminer pour ce qui arrive est un non-sens duquel il faut être parfaitement conscient. Il est préférable de prendre du recul et au lieu de penser : « je n’aurais pas dû… » orienter sa réflexion sur : « qu’est-ce que je suis en mesure de faire qui puisse être utile ? ». tout en apprenant de la situation survenue, la leçon à intégrer.
Lâcher prise : Arrêter de réfléchir, arrêter d’être taraudé par d’infinies questions sur ce qui n’est pas maitrisé et qui finit par nous épuiser. Prendre un temps d’arrêt ne peut qu’être bénéfique pour s’apaiser et retrouver la force et la joie de reprendre quelque activité que ce soit. L’idée est de s’extirper du tumulte subi, prendre le temps de respirer, de se reconnecter avec ses sens et avec son intuition, mais aussi relativiser. Se projeter dans un univers plus large et infini est une bonne manière de remettre en perspective ce qui nous arrive et s’en détacher émotionnellement.
Donc quand cela ne va pas et que l’on se sent dépassé, tout lâcher, tout arrêter et prendre le temps de sortir la tête de l’eau, mais surtout des flots d’émotions et de pensées, peut apporter la clarté et la confiance en soi et en la vie qui sont nécessaires pour avancer.
BONHEUR & LIBERTE
NEUROSCIENCES
L’APPORT DES NEUROSCIENCES DANS LA COMPREHENSION DE NOS COMPORTEMENTS
20 mars 2023
Spécialisées dans le fonctionnement du cerveau humain, les neurosciences nous apportent de plus en plus d’informations en sciences cognitives telles que les fonctions, le langage ou encore la mémoire ou la perception. Cette connaissance des mécanismes de connexions neuronales nous permet aujourd’hui de comprendre certains réflexes comportementaux qui régissent notre perception du monde mais également nos interactions avec les autres. Cet article choisit d’illustrer la manière avec laquelle cette science peut nous aiguiller sur des outils stratégiques pour le développement personnel à travers des situations concrètes. Première grande découverte, celle de certains neurotransmetteurs que l’on appelle hormones du plaisir et qui libérés dans le cerveau, vont nous procurer bien-être, joie et sensation de bonheur.
Mais pour mieux comprendre ce qui se passe à l’intérieur de notre cerveau, nous devons savoir ce que sont les neurotransmetteurs.
De la même manière que les hormones sont sécrétées par nos glandes et agissent sur notre corps, les neurotransmetteurs sont des sécrétions chimiques du cerveau qui agissent sur….le cerveau !
Cette substance chimique va ainsi assurer le passage des informations entre les neurones en créant des connexions neuronales, en favorisant soit le passage à l’action, le bien-être, la concentration ou bien la mémoire, soit le manque de motivation, la déprime, l’anxiété ou encore l’apathie.
Les quatre substances principales entrant dans ce processus sont la dopamine, la sérotonine, le GABA et l’acétylcholine.
Le plus important à retenir est que nos comportements sont liés à des connexions neuronales préétablies sur lesquels nous pouvons tout à fait agir consciemment.
La solution ultime et nécessaire pour briser des schémas neuronaux ancrés est sans conteste celle du changement des habitudes quotidiennes.
Pour cela, il faut commencer par prendre conscience des habitudes quotidiennes négatives qu’elles concernent nos pensées, nos émotions ou nos actions. Cela permet de voir avec clarté sur quels aspects de notre vie il faudra agir. Cette prise de conscience doit se faire en confiance et en toute indulgence envers soi pour empêcher l’enclenchement de trop forts mécanismes de résistance de notre cerveau. La résistance fait partie du processus mais il faudra la ménager. Cette attitude de bienveillance envers soi permet aussi d’éviter toute baisse d’estime de soi à travers le regard culpabilisant que l’on peut développer vers soi quel que soit l’habitude négative dont il est question.
La seconde phase concerne la possibilité de se projeter dans un état positif et de pouvoir se voir en situation de réussite par rapport au changement désiré. Cet exercice assez puissant, permet en visualisant une situation idéale, d’envisager des solutions et des actions concrètes pour y arriver. Cette étape est primordiale puisqu’elle engage la plasticité du cerveau qui se met en état de création de nouvelles connexions neuronales. Nous sollicitons de nouvelles pensées et de nouvelles émotions pour imaginer de nouvelles actions à mettre en place pour entamer notre transformation.
Enfin, soutenues par les nouvelles secrétions chimiques et les nouveaux comportement mis en place petit à petit et répétés dans la durée, de nouvelles connexions neuronales vont remplacer les anciennes assurant un changement visible de nos attitudes.
La pérennité de cette phase repose sur deux éléments majeurs :
Nourrir la volonté de changement par des modes de pensées et des émotions positives surtout au départ afin de contrer les fameuses résistances du cerveau qui à la base n’avait rien demandé ;
La concrétisation du changement par des actions enthousiastes et répétées afin d’alimenter la confiance en soi et la croyance que c’est « bien possible ». Cela a pour effet de maintenir la motivation par le fait même de se voir avancer vers la réussite mais aussi de conforter l’ancrage des nouvelles connexions neuronales tant désirées.
Le grand avantage de comprendre ce mécanisme et de saisir ces étapes est bien évidemment celui de pouvoir l’appliquer à soi, avec de l’aide extérieure ou pas.
Pouvoir se rendre compte de nos états de négativité, de reconnaitre nos comportements destructeurs et décider de les dépasser devient tout à fait possible.
La tâche n’est surement pas toujours aisée mais le processus est clair. Il appelle de la conscience, de la responsabilité et de l’engagement de notre part.
La conscience est vitale pour échapper au mode pilote automatique dans lequel nous vivons en majorité. Ne plus laisser notre inconscient nous contrôler et nous driver est le challenge de tout développement personnel et de toute réussite.
La responsabilité nous libère de la victimisation. Nul n’est responsable de notre état. Personne ni aucune situation n’est à l’origine de nos actions. Ces dernières doivent être le fruit de choix réfléchis et orientés vers ce que nous voulons.
Enfin, l’engagement est le gage du passage à l’action et à la pérennisation de nos nouvelles attitudes. Il est garant du renforcement de l’amour et de l’estime de soi puisqu’à chaque fois que nous nous prenons en main nous prouvons notre engagement envers nous-mêmes.
Avant de conclure, il est important de rappeler qu’agir sur nos neurotransmetteurs fait partie d’un système physiologique beaucoup plus large dans lequel la nutrition, l’activité physique et les rapports sociaux viennent jouer un rôle fondamental.
Mais pour tous ses domaines, il est bon de nous rappeler que nous avons, encore une fois, toute la latitude d’agir et toute la liberté de réussir nous-mêmes notre transformation !
avancer.